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Cartographie habitée

Frontières 

Clés de lecture

La carte est divisée par quartiers qui représentent les différentes unités spatiales de l’échantillon analysé. Ces quartiers sont proportionnés selon la superficie qu’ils occupent par rapport à la superficie totale (échelle de la commune). Deux autres cercles sont placés autour de la cible intérieure. Ils constituent les échelles plus larges : celle de l’intercommunalité et de la région. De ce fait, plus on se dirige vers l’extérieur du cercle, plus on se situe loin de l’échantillon de départ. Il s’agit d’une lecture par imbrications d’échelles.

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CHAMPS 

​BÂTI

VIGNES

MARAIS

Intercommunalité

Région

Commune

FORÊT

Légende 

Frontières physiques et intangibles

Type de frontière

Limes

Limites étroites, visibles

Milieux

Interfaces

Confins

Mondes inconnus, biofences

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Méthaniseur

Bâti

Forêt

Silos

Frontières / ruptures visuelles 

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Propagation des produits phytosanitaires 

Architecture vernaculaire 

Éléments qui transcendent les frontières 

Humaines 

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D43

Routes 

Chemins de terre 

Réseaux (électricité et assainissement)

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Jardins individuels 

Seuil public-privé 

Imperméabilisation des sols 

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Propagation produits phytosanitaires 

Non Humaines 

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Dénivelé du coteau 

Le Bonon

Le petit Morin 

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Étangs de la Noquette 

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Sols morts 

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Étendue de propagation
des phéromones 

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AOC Champagne 

Natura 2000 (Marais de St-Gond)

Parcellaire (perceptible et non perceptible 

Limite communale 

Frontières administratives

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Routes (moyen de connecter)

Vues perspectives 

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Isolement personnes âgées 

15% de chômage (hors viticulture)

Frontières sociales

Sources :

- Entretiens (voir récits)
- Institut National de la Statistique et des Études Économiques (INSEE), « Dossier complet : commune de Villevenard (51641) ».

URL : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-51641

Enseignements 

À l’échelle de la commune, la cartographie des frontières révèle plusieurs types de limites, ruptures, barrières. Les « limes »[1] constituent des frontières étroites, faites de lignes, de crête, par exemple. A titre d’exemple, entre les champs et le centre-bourg, on observe la présence des chemins de terre, accompagnés d’infrastructures urbaines (électricité) qui créent une césure nette et rectiligne. Les « milieux »[2], quant à eux, possèdent leur écologie propre. Contrairement aux « limes », ils constituent des interfaces et permettent la mise en relation entre des éléments. En ce sens, la lisière forestière entre les vignes et la forêt est une frontière de type « milieux ». Aussi, au sein même de l’unité du centre-bourg, cette cartographie des frontières met en lumière différentes fractures sociales. Elles se traduisent par l’isolement des seniors ou personnes sans véhicule par exemple, ou par le fort taux de chômage de certaines communes (14% à Villevenard par exemple). Enfin, des éléments - bénéfiques ou problématiques - transcendent ces diverses frontières administratives ou paysagères. Les produits phytosanitaires s’infiltrent dans le sol, et sont ainsi transportés des champs vers les marais par les nappes phréatiques, unique exutoire du bassin versant. De manière plus bénéfique, les routes constituent des moyens de connecter, les passerelles visuelles des ponts entre des entités paysagères ou encore l’architecture vernaculaire un moyen de relier par des repères communs.

A l’échelle intercommunale, la carte révèle l’indépendance des entités paysagères vis-à-vis des limites administratives. Par exemple, les forêts, vignes et les marais ne se cantonnent pas à l’échelle communale. Leurs frontières transcendent les limites administratives, dictées arbitrairement. En effet, les Marais de Saint-Gond s’étendent sur 13 communes par exemple. A l’échelle régionale, cette cartographie des frontières propose une lecture particulière où les champs enveloppent des « poches » habitées, entre les vignes et leur zone fantôme (centre-bourg). Autrement dit, le territoire champenois est ponctué de multiples points de repère, ou d’arrêt, où les centre-bourgs sont très souvent associés à leurs vignes, sur les coteaux. Ces « poches » bâties sont reliées par les champs, qui eux s’étendent sans rupture nette sur toute la Champagne. Sans constituer une frontière, il s’agit plutôt d’une interface, un entre-deux permettant le regard et l’échange entre les différentes entités paysagères. Pourtant, cette vaste interface de terres agricoles fait partie d’un système très fracturé entre plaines et coteaux.

 

[1] AIT-TOUATI Frédérique, ARENES Alexandra, GREGOIRE Axelle, Terra Forma - Manuel de cartographies potentielles, éd. B42, 2019, p.102.

[2] Ibid.

Type de carte 

Frontières 

Clés de lecture

La carte est divisée par quartiers qui représentent les différents lieux de l’échantillon analysé. Ces quartiers sont proportionnés selon la superficie qu’ils occupent par rapport à la superficie totale (échelle de la commune). Deux autres cercles sont placés autour de la cible intérieure. Ils constituent les échelles plus larges : celle de l’intercommunalité et de la région. De ce fait, plus on se dirige vers l’extérieur du cercle, plus on se situe loin de l’échantillon de départ. Il s’agit d’une lecture par imbrications d’échelles.

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