Entretien
C., récoltante-manipulante et oenologue
Perturbateurs
Oïdium
Perturbateurs
Oïdium
Type de carte
Frontières
Clés de lecture
La carte est divisée par quartiers qui représentent les différents lieux de l’échantillon analysé. Ces quartiers sont proportionnés selon la superficie qu’ils occupent par rapport à la superficie totale (échelle de la commune). Deux autres cercles sont placés autour de la cible intérieure. Ils constituent les échelles plus larges : celle de l’intercommunalité et de la région. De ce fait, plus on se dirige vers l’extérieur du cercle, plus on se situe loin de l’échantillon de départ. Il s’agit d’une lecture par imbrications d’échelles.
Intuitions
« Le » territoire n'existe pas
« LA » CHAMPAGNE N'EXISTE PAS
L'architecte de terrain comme vecteur d'(é)co-construction territoriale ?
Cartographie habitée
Sol
Clés de lecture
Afin de comprendre ce terrain aussi complexe, nous expérimentons un outil d’analyse à l’image d’un télescope, non plus dirigé vers le ciel mais vers le sol pour entrevoir l’intérieur de la Terre. Ce changement de regard nécessite une certaine souplesse de l’esprit de la part de nos lecteurs. Ici, nous nous retrouvons au cœur d’un globe inversé (ou retourné comme un gant). L’atmosphère se retrouve ainsi au centre - confinée dans un espace clos - et ce qui était enfoui dans la croûte terrestre resurgit en cercles concentriques jusqu’aux bords de la carte. L’ensemble de cette cartographie cherche à rendre justice aux sous-sol, en révélant sa composition, ses failles et ses potentiels. Dans le sol, les espèces cohabitent et interagissent, et des éléments anthropiques viennent perturber le calme souterrain.
Qualités géologiques
Qualités nutritives
Légende
Limon hétérogène : argile à meulière
Sparnacien : argiles siteuses, lignite
Lutécien-Ludien : "Marnes et Caillaisses"
Cuisien : Sables
Tourbe
Craie
Sol «vivant» : présence de nutriments et minéraux.
Choix culturals associés : agriculture de conservation (pas de travail du sol et couverts végétaux).
Sol « semi-vivant » : présence mais carences en autres nutriments.
Choix culturals associés : techniques de l’agriculture biologique ( pas d'intrants chimiques).
Sol « mort » : absence de nutriments et micro-organismes. Choix culturals associés : agriculture conventionnelle (intrants chimiques).
Objets hébergés
Éléments inertes qui altèrent la composition du sol vivant et qui constituent le sol d’un territoire anthropisé
Perfusion bio
Perfusion chimique
Pollution atmosphérique
Fondations
Canalisations
Caves à vin
Méthaniseur
Silo
Organismes habitants
Entités vivantes qui contribuent à maintenir la régénération du sol, sa respiration, décomposition, sédimentation, régulation, infiltration
Racines
Fossiles
Faune
Micro-organismes
Eaux souterraines
Sources :
- Carte communale de Villevenard. Site Préfet de la Marne : http://www.marne.gouv.fr/Publications/Enquetes-publiques/Enquete-publique-Urbanisme/Carte-communale-de-Villevenard
DRIRE Champagne-Ardenne : « Marais de Saint-Gond (Marne) - État des connaissances sur l'exploitation des tourbières et leur impact sur le milieu naturel »
Enseignements
Pour notre cas d’étude, il est intéressant de visualiser les flux constants entre les différentes strates du sol. L’infiltration de substances toxiques (par les viticulteurs, agriculteurs ou industriels) se propagent par l’intermédiaire de l’eau, jusqu’à contaminer les nappes phréatiques profondes. On se rend alors compte que les Marais de Saint-gond, bien que protégés par le programme Natura 2000, se retrouvent vulnérables et menacés face aux pratiques agricoles et industrielles pratiquées en dehors de la zone protégée. Ainsi, la démarche de remettre l’atmosphère au centre, en vase clos, souligne l’effet « boomerang » de nos actions. Tout ce qui est dispersé dans l’atmosphère nous revient. Chaque objet évacué dans le ciel retombe nécessairement au sol. Retourné comme un gant, le sol fait soudain apparaître les multiples agents qui le constituent, mettant en lumière l’importante part non humaine de cette matière dense et profonde.
Type de carte
Frontières
Clés de lecture
La carte est divisée par quartiers qui représentent les différents lieux de l’échantillon analysé. Ces quartiers sont proportionnés selon la superficie qu’ils occupent par rapport à la superficie totale (échelle de la commune). Deux autres cercles sont placés autour de la cible intérieure. Ils constituent les échelles plus larges : celle de l’intercommunalité et de la région. De ce fait, plus on se dirige vers l’extérieur du cercle, plus on se situe loin de l’échantillon de départ. Il s’agit d’une lecture par imbrications d’échelles.