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Cartographie habitée 

Ressources

Clés de lecture

Chaque lieu d’extraction annexent des lieux plus ou moins lointains, indispensables à l’efficacité de chaque ventouse. Les ventouses et leur zone fantôme sont co-dépendantes. Plus précisément, la zone fantôme constitue un « espace invisible, non comptabilisé » dans les lieux nécessaires au bon fonctionnement de la ventouse. Lorsqu’une ventouse n’est plus active, par épuisement de la matière première ou changement d'activité, elle implique autour d’elle une « auréole d’espaces morts ». 

Chaque carte est construite en présentant la ventouse au centre puis sa zone fantôme autour, dans un second cercle.

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Ventouse active

Plaine productive

Espace conçu comme une grande zone logistique avec des infrastructures d'acheminement (routes nationale et départementale avec échangeurs, voie de chemin de fer), de traitement et de stockage (exploitations agricoles, silos, usines). 

ZONE(S) FANTÔME ASSOCIÉE(S)

 

1. Typologie « village-route » avec fermes

→ Espace périphérique (mais englobé) et semi-structurant (village, mais absence de services, urbanisation « par défaut », etc).

Les fermes constituent des points d’ancrage logistique pour les exploitations. Elles peuvent aussi servir d’espace de stockage (démarche plus durable). 

 

2. Typologie « infrastructures isolées »

→ Espace inclus et ponctuel.

 Au sein même de la ventouse (zone d’extraction), on trouve des infrastructures isolées, qui servent majoritairement au stockage (silos), mais aussi de points logistiques (exploitations) ou de traitement (usines). Malgré leur caractère ponctuel, ces infrastructures ont un impact important sur le paysage (notamment en raison de la topographie de plaine qui offre peu d’obstacles visuels). 

 

3. Typologie « zone industrielle »

→ Espace périphérique non structurant (non-lieu). 

Lieu d’approvisionnement en fournitures (magasins de matériel agricole) et en produits divers, de réparation (garages, pièces, etc) et de transformation de la « matière première » en produits marchands (usines).

ZONE(S) FANTÔME ASSOCIÉE(S)

 

1. Typologie « village-route » avec fermes

→ Espace périphérique (mais englobé) et semi-structurant (village, mais absence de services, urbanisation « par défaut », etc).

Les fermes constituent des points d’ancrage logistique pour les exploitations. Elles peuvent aussi servir d’espace de stockage (démarche plus durable). 

 

2. Typologie « infrastructures isolées »

→ Espace inclus et ponctuel.

 Au sein même de la ventouse (zone d’extraction), on trouve des infrastructures isolées, qui servent majoritairement au stockage (silos), mais aussi de points logistiques (exploitations) ou de traitement (usines). Malgré leur caractère ponctuel, ces infrastructures ont un impact important sur le paysage (notamment en raison de la topographie de plaine qui offre peu d’obstacles visuels). 

 

3. Typologie « zone industrielle »

→ Espace périphérique non structurant (non-lieu). 

Lieu d’approvisionnement en fournitures (magasins de matériel agricole) et en produits divers, de réparation (garages, pièces, etc) et de transformation de la « matière première » en produits marchands (usines).

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Source :

Entretiens de terrain (voir récits)

Ventouse active

Coteau viticole

Espace d’extraction en monoculture sur une surface très maîtrisée (délimitation de l’AOC). Parcellaire très dense et très morcellé desservi par un « labyrinthe » (/enchevêtrement) de chemins de desserte souvent accidentés (entretien irrégulier et inégal, aléas naturels, etc), qui rend la logistique compliquée en période de forte activité (vendanges). 

En raison de la technique de vinification champenoise qui impose au raisin d’être pressé au plus vite après la récolte (afin d’éviter la macération des raisins et donc la coloration du jus), la « zone fantôme » de transformation de la « matière première » se situe à proximité directe de la zone d’extraction (moins de 3 kilomètres). 

Du fait de la particularité de la zone d’extraction (coteaux) et de l’obligation d’effectuer la majorité des opérations culturales à main d’homme, on y observe un certain nombre d’engins « atypiques » (trivigne, enjambeurs, chenillards, etc). 

Symbole vignes.jpg

ZONE(S) FANTÔME ASSOCIÉE(S)

 

1. Typologie « village-viticole »

→ Espace périphérique mais à proximité directe (implantation en pied de coteau) et semi-structurant (manque voire absence de services et de bassins d’emplois en dehors de la viticulture ). 

Le village se caractérise par une sur-représentation d’infrastructures viti-vinicoles : hangars de stockage du matériel viticole, pressoirs, cuvage, pupitres mécanisés, stockage des bouteilles finies / en cours d’élaboration, etc. On y trouve différentes typologies d’exploitations, regroupant un plus ou moins grand nombre d’infrastructures selon leur modèle de gestion (viticulteur, récoltant-manipulant,  récoltant-coopérateur, etc). 

La particularité de cette typologie réside dans la présence importante d’un sous-sol (caves enterrées), qui joue un rôle majeur dans l’élaboration du champagne. 

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HORS-CHAMP

2. Typologie « zone industrielle »

Lieu d’approvisionnement en fournitures viticoles (engins, machinerie, etc) et en produits divers, de réparation (garages, pièces, etc).

 

3. Typologie « usines pour matériel d’élaboration »

Du fait du lien direct entre bassin d’extraction de la matière première (raisin) et bassin d’élaboration du produit réalisé à partir de celle-ci (champagne), la zone fantôme locale s’appuie également sur des zones fantômes externes, notamment en ce qui concerne l’approvisionnement en petit matériel de « packaging » (bouteille, bouchons, casquettes, étiquettes, etc). 

Cette configuration de la ventouse donne lui à une dépendance directe de la zone d’extraction à une multitude de zones fantômes  (usines, principalement), dispachées plus ou moins localement, à l’étranger dans certains cas. 


4. Typologie « pressoir et/ou cuverie délocalisé(e/s) »

Dans certains cas de figure, toute l’élaboration du champagne ne s’effectue pas au sein de l’exploitation. Les adhérents à des coopératives voient souvent leurs jus acheminés vers des villes voisines de plus grande importance (Épernay, notamment), où la majorité du processus de vinification est alors effectuée par des experts extérieurs, dans des infrastructures communes. Certains vignerons récupèrent leur production sur lattes (ou avant dégorgement) puis s’occupent du packaging et de la commercialisation sur leur exploitation ; d’autres récupèrent des bouteilles finies. 

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Sources : 

Entretiens de terrain (voir récits)

Ventouse inerte

Tourbière alcaline

La tourbe des Marais de Saint-Gond a été largement extraite après la Seconde Guerre Mondiale, ce qui explique la présence de plusieurs étangs creusés sur le site. Les habitants du village de Villevenard extrayaient la tourbe avec des grues et des camions récupérés auprès de l’armée américaine. Celle-ci était utiliser pour le chauffage des maisons ou pour fertiliser les sols des cultures. Certaines zones de la tourbière ont été creusées si profondément, que la couche de craie des sous-sol est réapparue. À terme, cette extraction trop profonde empêche la reformation de la tourbe ; les autres étangs ont donc été creusés moins profondément. Depuis les coteaux, on peut lire cette différence d’extraction : certains étangs sont plus foncés (tourbe marron) que d’autres (craie blanche). 

Aujourd’hui l’extraction de la tourbe a été stoppée parce qu’elle constitue une menace pour l’équilibre des nombreux écosystèmes des Marais. Certains estiment que la tourbe mettra au moins 100 ans à se reformer dans les étangs.

Symbole tourbe.jpg

ZONE(S) FANTÔME ASSOCIÉE(S)

 

1. Typologie « stockage à ciel ouvert »

→ Espace inclus dans la ventouse d’extraction : tourbe / craie entreposées à ciel ouvert (tas), sans doute avant d’être acheminés vers les destinataires finaux de la ressource (pas de processus de transformation ?). 

Aujourd’hui, cet espace est toujours lisible puisque plusieurs tas restent visible, bien qu’en partie recouverts par la végétation. 

 

2. Typologie « siège social périphérique »

→ Sur googlemaps, on observe la présence d’un établissement appelé « France tourbe », aujourd’hui fermé. Un homologue de cette entreprise existait également à Épernay, mais il semble que son antenne principale était celle de Villevenard. 

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Sources :
- Entretiens de terrain (voir récits)

- Carte communale de Villevenard. Site Préfet de la Marne : http://www.marne.gouv.fr/Publications/Enquetes-publiques/Enquete-publique-Urbanisme/Carte-communale-de-Villevenard

- DRIRE Champagne-Ardenne : « Marais de Saint-Gond (Marne) - État des connaissances sur l'exploitation des tourbières et leur impact sur le milieu naturel ».

Cloche sanctuaire

Marais Natura 2000

Zone placée sous cloche (volonté de préserver un « état de fait », un  équilibre particulier). Cette conception s’oppose à l’idée d’un écosystème vivant, qui se caractérise notamment par des flux continus (migrations, reproduction, etc) et une interaction constante avec les milieux qui composent le « Grand Paysage ». 

Symbole marais.jpg

Enseignements 

Pour l’analyse de Villevenard, nous choisissons de représenter les plaines productives, le coteau viticole et la tourbière alcaline. Ces trois entités paysagères dessinent le paysage de la commune et ses fractures nettes, dues en partie à des rapports divergents à celles-ci (sanctuarisation ou extraction). Ces cartographies mettent en exergue la proximité de la zone fantôme viticole (le centre-bourg) avec le coteau, contrairement à celles des plaines productives (zone industrielle, « village-route » avec ferme, infrastructures isolées), plus lointaines des champs. Les échelles de co-dépendance sont donc plus ou moins vastes selon les modèles d’extraction. Les deux cartographies des Marais de Saint-Gond témoignent quant à elles d’une évolution dans le rapport à cette entité paysagère. En effet, ils ont d’abord été une ventouse potentielle, lorsque l’on commence à s’intéresser aux potentialités de la tourbe. Par la suite, cette ventouse est activée : on commence à extraire, sans limites au départ, la paille des marais et la tourbe. Récemment, avec l’inscription au programme Natura 2000 des marais de Saint-Gond en 1999, l’activité d’extraction s’arrête. Cette transition se traduit par la mise sous cloche de ces derniers. Les infrastructures inhérentes à cette activité présentes auparavant (grues, camions, stockage, etc.) ont disparu, ou du moins ne sont plus visibles. Cet exemple témoigne de l’évolution dans la gestion des ressources, avec des choix toujours ancrés dans un contexte d’exigences sociales et environnementales s’intensifiant. 

Annexes 

Flux liés à la production agricole 

Légende 

Production 

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Céréales (blé, orge, maïs) 

Betterave 

Pomme de terre 

Oléo protéagineux (colza et tournesol) 

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Lieu de stockage et de conditionnement (silo, entrepôt) 

Centre de transformation primaire (moulin, sucrerie, distillerie...) 

Transformation industrielle 

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Industrie alimentaire (animale) 

Industrie alimentaire (humaine) 

Industrie chimique, pharmaceutique

Industrie papetière

Transformation / consommation externe 

Lieux de vente 

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Lieu de vente (grande distribution, coopératives agricoles, pharmacie...) 

Lieu de vente potentiel dépendant des stratégies de chaque entreprise

FLUX -3.jpg

1.Céréales

→ La culture des céréales représente 48% de la production agricole de la région. 

Environ 70% des céréales collectés en région sont transformés par le biais de grandes industries françaises. Certaines de ces industries sont implantées au sein de la région. C’est le cas de Vivescia, du groupe Mondelez, ou encore du groupe Soufflet. Près de 30% des céréales sont déstinés à l’export.

On trouve majoritairement des industries agro-alimentaires dans un rayon relativement proche des lieux de récoltes, ainsi que des industries transformant les céréales à des fins pharmaceutiques, chimiques ou cosmétiques (processus d’alcool et d’éthanol).

 

2. Betteraves

→ Certains exploitants dépendent d’autres groupes sucriers plus éloignés (groupe Saint Louis Sucre ou Ouvré & fils en Seine-et-Marne) mais leurs betteraves sont travaillées dans la région afin de limiter les transports.

Valorisation des betteraves produites dans la région :

52 % en sucre de consommation / 36 % en alcool et éthanol / 12 % pour la production non alimentaire et l’exportation (principaux pays : l’Allemagne et l’Espagne). 

Le sucre produit dans la région est destiné à la fois aux industries agro-alimentaires et aux consommateurs via des marques telles que Daddy (Cristal Union) et Béghin Say (Tereos).

Autres productions : l’alcool de bouche et l’éthanol incorporé dans le carburant (superéthanol-E85 et SP95-E10), pharmacie, cosmétiques.

 

3. Pommes de terre
→ Les débouchés de la pomme de terre sont larges :

40 % du tonnage est destiné à la féculerie / 60 % à la consommation (dont 54 % en frais, 10 % à la transformation notamment via l’usine McCain)

Les pommes de terre de consommation sont valorisées par des conditionneurs et négociants. 

Des industriels de la transformation sont présents en région et achètent une partie de la production régionale (McCain à Matougues). Le marché de la pomme de terre française est européen voire mondial. La balance commerciale de la pomme de terre de consommation, en pomme de terre non transformée, est largement excédentaire.

 

4. Oléoprotéagineux

→ Les protéagineux produits en Champagne-Ardenne sont principalement des pois ou de la féverole (représente 13% de la production agricole), souvent à destination de l’alimentation animale, et plus rarement de l’alimentation humaine (en Egypte pour le marché de la féverole).

Une partie des graines d’oléagineux est transformée dans l’usine du Mériot dans l’Aube qui utilise la matière première agricole récoltée dans un rayon de 150 km autour de Nogent-sur-Seine (site d’implantation).

Environ 10 % du colza collecté en région est exporté. La France est très dépendante en protéines végétales, en 2011 cette dépendance était d’environ 50 %. Elle importe ainsi une grande quantité de soja notamment pour l’alimentation animale.

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Source : Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt (DRAAF) Grand-Est

URL : http://draaf.grand-est.agriculture.gouv.fr/IMG/pdf/2_PRAD_CA_Fiches_Filieres_14__cle82ca92.pdf?fbclid=IwAR0I2kojYqe38PL7ed3TsRsttGvsYk54uHqwa3apOgpoQc3uw_OgV6diZeY

Monde 

Zone communale

Rayon 

50km

France 

Flux liés à la production viticole 

(champagne)

Légende 

Catégorie de récoltants 

FLUX -43.jpg

Vignes cultivées par des récoltants-manipulants

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Vignes cultivées par des Maisons de Champagne

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Vignes cultivées par des récoltants-coopérateurs 

FLUX -43.jpg

Lieu de vente (restauration / hôtellerie / cavistes / grande distribution / vente directe)

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Lieu de stockage et d'étiquetage 

Centre de pressurage et de vinification 

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Clientèle 

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Monde 

Zone communale

Rayon 

50km

France 

Environ 50 % de la production de Champagne s’exporte à l’echelle internationale, contre 50% à l’échelle nationale. 

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1.Récoltants-manipulants

→ Ils assurent l’élaboration, dans ses locaux, des vins issus de sa récolte et les commercialisent à différentes échelles. Il est généralement possible pour un client de venir jusqu’à la cave pour s’approvisionner en vin. Certains récoltants-manipulants commercialisent par ailleurs leur champagne à des cavistes, des restaurateurs ou même à des clients particuliers via les salons des vins en France ou à l’étranger.

Les récoltants-manipulants sont par ailleurs autorisés à vendre leur production à n'importe quelle étape (raisin, moût, vin clair, sur lattes, etc.), ce qui favorise les contrats avec différents négociants, dont les Maisons de Champagne qui ont besoin de s'approvisionner en vin.

 

2. Maisons de Champagne

→ Les Maisons de Champagne achètent des raisins, du moût ou des vins clairs et assurent leur élaboration dans leurs locaux avec commercialisation. 

Ces grands groupes industrielles d'envergure nationale (empires familiaux) ou internationale, les Maisons de Champagne exportent leur marque à l'échelle mondiale (grande distribution, restauration, hôtellerie, cavistes...) 

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3. Coopératives et récoltants-coopérateurs

→ Les coopératives rassemblent les productions des récoltants-coopérateurs au moment du pressurage et parfois de l’élaboration du vin. Les récoltants-Coopérateurs récupèrent ensuite de leur coopérative des vins en cours d’élaboration (vins clairs) ou prêts à être commercialisés (sur lattes). La commercialisation du champagne dépend donc de chaque domaine : certains récoltants-coopérateurs vendent leur Champagne à des cavistes, des restaurateurs ou même à des clients particulier via les salons des vins en France ou à l’étranger. 

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Sources :

Entretiens de terrain (voir récits)

- Union des Maisons de Champagne

(URL : https://maisons-champagne.com/fr/filiere/economie/les-maisons-de-champagne-leurs-grandes-marques/article/chiffres-2019)

FLUX -33.jpg

Monde 

Zone communale

Rayon 

50km

France 

1. Matériel lié à l’élaboration du champagne (vinification)

- Matériel de cave : des professions annexes assurent l'approvisionnement en pupitres, de construction champenoise, en palettes, transpalettes, chariots élévateurs...
- Machines de mise en bouteille : approvisionnement via les industries nationales, mais aussi européennes (allemande et italienne principalement).

- Tonneaux : les tonneaux ne sont plus beaucoup utilisés. Il ne reste en Champagne que quelques rares tonneliers qui se répartissent entre Reims, Aÿ, Châlons-sur-Marne, Florent-en-Argonne et l’Aube. 
Pressoir horizontal : les anciens pressoirs étaient généralement construit en Champagne, tandis que les pressoirs horizontaux, d’apparition plus récente, proviennent de l’extérieur. 

Cuves.

 

2.Matière sèche

- Casquettes. 
- Muselets.

- Bouteilles : la fabrication des bouteilles se partage pour l’essentiel entre deux usines, celle du groupe Boussois Souchon-Neuvesel (Reims) et celle du groupe Saint-Gobain (Épernay).
Bouchons en liège : les bouchons destinés aux bouteilles champenoises proviennent d’entreprises locales depuis le XIXe siècle mais aussi d’entreprises  espagnoles et portugaises).
Il existe aussi en Champagne des artisans qui achètent les bouchons bruts et en assurent le polissage, le marquage et le satinage. 
- Cartons, caisses  : la caisse en bois n’est plus fabriquée que par deux entreprises locales. Le carton a aujourd’hui remplacé le bois. Plus des deux tiers du marché est assuré par des cartonneries situées en Champagne. Les produits d’emballage intérieur des caisses proviennent soit des cartonneries, soit d’entreprises spécialisées, souvent situées à l’extérieur de la Champagne, ce qui est aussi le cas pour la fabrication des étuis pour conditionnement de luxe. 

 

3.Matériel lié à la culture de la vigne

- Produits de traitement : l’importation de produit phytosanitaires en France est autorisé mais très réglementé. Les produits phytosanitaires autorisés dans d’autres États membres de l’Union Européenne peuvent être introduits sur le territoire national pour être mis sur le marché ou utilisés.

- Plants : une quarantaine de pépiniéristes professionnels se chargent de produire, sélectionner et commercialiser les plants pour les plantations nouvelles et replantations sur le territoire. Ils distribuent 55 % des plants nécessaires, le reste étant produit par les vignerons ou par des pépinières extérieures à la Champagne.

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Sources : 

- Entretiens de terrain (voir récits)
- Union des Maisons de Champagne (URL : https://maisons-champagne.com/fr/encyclopedies/histoire-du-champagne/deuxieme-partie-connaissance-du-champagne/)

Flux d'approvisionnement liés à 
la production viticole 

Légende 

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Fabrication 

Distribution 

Type d'approvisionnement 

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Matériel lié à l'élaboration du champagne 

Matière sèche (fournitures)

Matériel lié à la culture de la vigne 

Lieux de production du champagne 

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Lieu de vente (restauration / hôtellerie / caviste / grande distribution / vente directe...)

Lieu de stockage et d'étiquetage 

Centre de pressurage et de vinification 

Mobilités et bassins d'emploi

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Flux d'actifs non identifiés au sein du bassin de vie d'Épernay 

Flux d'actifs enregistrés sur une année entre les bassins de vie externes et le bassin de vie d'Épernay 

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Flux d'actifs très denses 

Flux d'actifs denses 

Flux d'actifs faibles

Flux d'actifs ponctuels 

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Flux d'actifs très denses (de 2000 à 3500) 

Flux d'actifs denses (de 1000 à 2000) 

Flux d'actifs faibles (de 500 à 1000) 

Sources :

Entretiens de terrain (voir récits)

- Observatoire Régional Emploi Formation (OREF) Grand-Est

URL : https://oref.grandest.fr/territoires/bassins-demploi/epernay)

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Bassin de vie non identifié

Bassin de vie d'Épernay

Bassin de vie externe 

Bassin de vie interne 

Secteur d'activité 

Entité paysagère 

Légende 

Flux d'actifs ponctuels (saisonniers) 

Type de carte 

Frontières 

Clés de lecture

La carte est divisée par quartiers qui représentent les différents lieux de l’échantillon analysé. Ces quartiers sont proportionnés selon la superficie qu’ils occupent par rapport à la superficie totale (échelle de la commune). Deux autres cercles sont placés autour de la cible intérieure. Ils constituent les échelles plus larges : celle de l’intercommunalité et de la région. De ce fait, plus on se dirige vers l’extérieur du cercle, plus on se situe loin de l’échantillon de départ. Il s’agit d’une lecture par imbrications d’échelles.

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