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De la méthodologie au positionnement 

Renaturer la culture, reculturer la nature ? 

Nous nous sommes accordé « le droit de « gouverner » l’écosystème. », p.19
« Nous ne pouvons plus considérer l’environnement dans les seuls termes de sa potentielle exploitation. », p.8

→ ZARDINI Mirko in CLEMENT Gilles, RAHM Philippe, ENVIRON(NE)MENT : manières d’agir pour demain, éd. Skira, 2007, 160p. 


Le territoire est composé de « zones ventouses », sites d’extraction placés sous cloche pour maximiser leur productivité, entourées de zones d’espaces fantômes, « espaces invisibles non comptabilisés dans le bilan d’espace consacré aux ventouses, qui en doublent souvent la surface. »

Aujourd’hui, notre système repose sur la notion de « services écosystémiques », ce qui implique de conserver à l’état existant par un système de compensation écologiques. 

Nous devons « passer d’une vision extractiviste et productiviste du vivant et de la Terre à une stratégie combinée entre les non humains et les humains. », p.148
L’architecture peut-elle être considérée comme un « effort » pour construire des outils de connexion et de mise en commun plutôt que comme volonté de bâtir le monde ? 

→ ARÈNES Alexandra, GRÉGOIRE Axelle, AÏT-TOUATI Frédérique, Terra forma, Manuels de cartographies potentielles, éd. B42, 2019, 192p.

« Trop d’endroits, trop de régions des villes ou des territoires, brutalement réquisitionnés et remembrés au nom des impératifs et des commodités d’un présent sans étoffe, sont tous les jours aplatis, lissés, réduits aux deux dimensions d’une piste d’atterrissage. Le résultat le plus patent de ces reconfigurations - quel que soit par ailleurs le confort spatial qu’elles offrent, aux personnes qui les ont motivées - est que leurs habitant ou ceux qui les fréquentent parviennent de plus en plus difficilement a y spatialiser leurs pensées, leur songes et leurs émotions. »

→ MAROT Sébastien, L’art de la mémoire, le territoire et l’architecture, éd. La Villette, 2010, 112p.

« Ce paradigme est un système dévorant, basé sur l’appauvrissement des écosystèmes et l’exploitation des peuples ; sur le dialogue compétitif entre l’alliance scientifico-industrielle ; sur le remplacement des héritages humains par la nouveauté commercialisée et des sagesses millénaires par le divertissement généralisé ; sur la destruction et l’épuisement systématique de toutes les ressources potentielles ; sur le dénigrement des plus faibles et l’annihilation de toute forme d’altérité », p. 42

→ ROLLOT Mathias, Les territoires du vivant – Un manifeste biorégionaliste, éd. F. Bourin, 2018, 256 p.


« Renaturer la culture, reculturer la nature », p.9
→ BERQUE, Augustin, L’écoumène : introduction à l’étude des milieux humains, éd. Belin, 2000, 446 p.

 

Pour une « co-respiration du monde »...

→ DESCOMBES Georges, entretien pour la Fondation Leenards, 23 septembre 2016. 
URL : 
https://www.leenaards.ch/prix/georges-descombes/ (consulté le 11 mai 2020)

Type de carte 

Frontières 

Clés de lecture

La carte est divisée par quartiers qui représentent les différents lieux de l’échantillon analysé. Ces quartiers sont proportionnés selon la superficie qu’ils occupent par rapport à la superficie totale (échelle de la commune). Deux autres cercles sont placés autour de la cible intérieure. Ils constituent les échelles plus larges : celle de l’intercommunalité et de la région. De ce fait, plus on se dirige vers l’extérieur du cercle, plus on se situe loin de l’échantillon de départ. Il s’agit d’une lecture par imbrications d’échelles.

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