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Résurgences vernaculaires

Lavoir

Le lavoir en briques constitue une typologie signifiante dans le territoire champenois. Il apparait dans les années 1930 (au moment du développement de l'adduction d'eau) et représente à l'époque un réel progrès social : jusque là, les femmes allaient laver le linge dans les étangs et travaillaient à genoux, directement sur les pierres de la berge. Cette nouvelle construction est abritée des intempéries et, surtout, elle est aménagée de sorte à faciliter l'opération de nettoyage : des paillasses sont ainsi disposées autour d'un bassin central, permettant aux femmes de rester debout. 
Dans la plupart des cas, les lavoirs étaient construits en béton armé pour l'armature et en briques pour le remplissage. Malgré des techniques constructives à la pointe pour l'époque, les bâtiments souffraient d'importants problèmes d'humidité. 
Aujourd'hui, de nombreux lavoirs ponctuent encore le territoire, mais la plupart sont laissés à l'abandon. Quelques-uns sont rachetés par des privés (à Villevenard, par exemple, un des lavoirs appartient à un vigneron quand l'autre a été transformé en atelier par un habitant de la commune). Les autres appartiennent généralement aux municipalités (qui s'en servent parfois de salles communales).

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AUJOURD'HUI
BÂTI UNIFORMISÉ

Prédominance constructive : matériaux génériques, préfabrication... 
Formes architecturales courantes : pavillons, maisons catalogue... 
Dynamique des centre-bourgs : vacance du bâti ancien vs. construction de lotissements, disparition des services locaux.

APRÈS-GUERRE (POST 1945)

RECONSTRUCTION 

Urgence du relogement, impératifs économiques, avancées techniques (préfabrication, béton, etc.). 
Uniformisation, abandon progressif des matériaux biosourcés, disparition des filières locales et des savoir-faire traditionnels. 

GUERRES MONDIALES (XXe)

DESTRUCTION
Bombardements, disparition d'une grande partie du patrimoine. 
Traumatisme pour les habitants, apparition du complexe de la « Champagne moche ». 

PRÉ-XXe
CONSTRUCTION TRADITIONNELLE 

Prédominance constructive : matériaux locaux (contextes régionaux) et peu transformés (bois, pierre, brique, terre, etc). 
Formes architecturales courantes : architectures vernaculaires typologiquement identifiables (usages) 
Dynamique des centre-bourgs : diversité des activités (commerces, services)

Palimpseste associé

Tissu bâti 

Type de carte 

Frontières 

Clés de lecture

La carte est divisée par quartiers qui représentent les différents lieux de l’échantillon analysé. Ces quartiers sont proportionnés selon la superficie qu’ils occupent par rapport à la superficie totale (échelle de la commune). Deux autres cercles sont placés autour de la cible intérieure. Ils constituent les échelles plus larges : celle de l’intercommunalité et de la région. De ce fait, plus on se dirige vers l’extérieur du cercle, plus on se situe loin de l’échantillon de départ. Il s’agit d’une lecture par imbrications d’échelles.

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© Margaux Duroussay, Amélie Lorgeoux, Capucine Madelaine

ENSA Paris-Belleville - PFE Architecture de reconquête : Cyril Ros et Armand Nouvet, avec Marie Defay et David Albrecht

 

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