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Vestiges productifs 

Usine  

Le paysage champenois, urbain comme rural, est ponctué de nombreuses usines relevant de différentes activités. Elles constituent le patrimoine industriel de la Champagne.
On trouve ainsi des tuileries et scieries qui participaient à la dynamique des filières locales de construction et s’organisent dans les 5 départements champenois, près des forêts pour les scieries et des terres argileuses pour les briqueteries et tuileries. Aujourd’hui, nombreuses d’entre elles sont fermées. Certaines sont réinvesties, ces architectures en briques avec une toiture en shed connaissant aujourd'hui un regain d’intérêt dans l’univers de la réhabilitation. D’autres sont laissées à l'abandon.
Les usines de métallurgie et de textile (cf. manufacture de Reims) sont également très présentes en Champagne. Beaucoup d’entre elles ont participé au développement urbain de certaines petites villes, lorsque d’autres étaient plus isolées (points ponctuels dans les plaines agricoles). Toutefois, le secteur du textile s’est drastiquement désindustrialisé et de nombreuses usines ont été détruites, en réponse à un besoin urgent de logements.

Le département de la Marne abrite également de nombreuses usines du secteur de l’agro-alimentaire (laiteries, élevage), qui sont situées au milieu de la campagne, contrairement aux infrastructures liées à la production de champagne qui s’implantent plutôt en milieu urbain ou rural (cf. Maisons de Champagne, etc.).

Enfin, la ville de Châlons-en-Champagne est marquée par un patrimoine industriel liée à l’armée.

Ces nombreuses usines, de différents types, échelles et morphologies se répartissent entre les villes et campagnes champenoises et continuent de témoigner d’une région qui a pu être très industrialisée.

Type de carte 

Frontières 

Clés de lecture

La carte est divisée par quartiers qui représentent les différents lieux de l’échantillon analysé. Ces quartiers sont proportionnés selon la superficie qu’ils occupent par rapport à la superficie totale (échelle de la commune). Deux autres cercles sont placés autour de la cible intérieure. Ils constituent les échelles plus larges : celle de l’intercommunalité et de la région. De ce fait, plus on se dirige vers l’extérieur du cercle, plus on se situe loin de l’échantillon de départ. Il s’agit d’une lecture par imbrications d’échelles.

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© Margaux Duroussay, Amélie Lorgeoux, Capucine Madelaine

ENSA Paris-Belleville - PFE Architecture de reconquête : Cyril Ros et Armand Nouvet, avec Marie Defay et David Albrecht

 

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