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Vestiges productifs

Étang

Le cas de Villevenard 

À Villevenard, les étangs de la Noquette, situés en contrebas du coteau, ne se sont pas formés de manière naturelle mais découlent de l’extraction de la tourbière alcaline des Marais de Saint-Gond. Historiquement, la tourbe était prélevée par les locaux qui s’en servaient de combustible pour le chauffage. Après la Seconde Guerre Mondiale, l’extraction prend une tournure industrielle : des grues sont installées sur le site et des camions militaires sont utilisés pour l’acheminement de la matière première. Cette activité, qui perdurera jusqu’en 2003, alors même que les Marais sont classés Natura 2000 en 1998, a altéré l’écosystème du marais sur le long terme. Certains étangs abordent un fond blanc, qui indique qu’ils ont été creusés jusqu’à atteindre la couche de craie : la tourbe ne pourra pas s’y reformer. Les autres, dont les fonds demeurent sombres, mettront plusieurs centaines d’années à retrouver leur équilibre d’origine.

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Palimpseste associé

Marais de Saint-Gond 

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1998-AUJOURD'HUI

CLASSEMENT NATURA 2000

Le  lieu est « sanctuarisé » (réserve naturelle) pour protéger la biodiversité remarquable qui y vit. Seules quelques activités humaines y sont autorisées (pêche, promenade, chasse ?). 

POST SECONDE GUERRE MONDIALE - 2003

EXTRACTION DE LA TOURBE 

La tourbe est extraite à grande échelle, d'abord grâce au matériel militaire (camions) puis via la mise en place d'une industrie dédiée. Elle sert d'engrais pour les champs et de combustible pour les foyers. 

XIXe / XXe 

EXPLOITATION MODÉRÉE

Chaque ferme possède un morceau de marais où les enfants emmènent les troupeaux paître. Des carottes de tourbe sont parfois prélevées pour le chauffage, mais cette pratique n'a pas d'impact dommageable sur la biodiversité. 

XIXe (NAPOLÉON 1ER)  

CONVOITISE

Les paysans sont accusés de vouloir assécher les marais pour y installer leurs cultures (fertilité des sols). 

Type de carte 

Frontières 

Clés de lecture

La carte est divisée par quartiers qui représentent les différents lieux de l’échantillon analysé. Ces quartiers sont proportionnés selon la superficie qu’ils occupent par rapport à la superficie totale (échelle de la commune). Deux autres cercles sont placés autour de la cible intérieure. Ils constituent les échelles plus larges : celle de l’intercommunalité et de la région. De ce fait, plus on se dirige vers l’extérieur du cercle, plus on se situe loin de l’échantillon de départ. Il s’agit d’une lecture par imbrications d’échelles.

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© Margaux Duroussay, Amélie Lorgeoux, Capucine Madelaine

ENSA Paris-Belleville - PFE Architecture de reconquête : Cyril Ros et Armand Nouvet, avec Marie Defay et David Albrecht

 

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