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Résurgences vernaculaires / Infrastructures 

Hangar

Le hangar constitue une typologie commune à la viticulture et à l'agriculture. On en croise régulièrement sur le territoire champenois, qu'il soit intégré à un complexe bâti (ferme) ou isolé dans la campagne. Il existe deux sortes de hangars  :
- Les bâtiments anciens toujours en service, qui sont construits selon des méthodes traditionnelles à partir de matériaux locaux (bois, briques) et souvent rafistolés par des morceaux de tôle ou des remplissages de mortier. Ceux-ci ne sont pas toujours adaptés aux besoins des agriculteurs : il n'est par exemple pas rare que la circulation des machines (dont les dimensions ont beaucoup évolué avec le perfectionnement de la technologie) soit gênée par la partition de la structure (poteaux intermédiaires, poutres, fermes, etc), les techniques de l'époque de construction ne permettant pas le franchissement de portées importantes. Les bâtiments dont les agriculteurs héritent nécessitent donc parfois des ajustements qui supposent un investissement financier supplémentaire et une gestion spécifique durant la durée des travaux. Ces questions pratiques peuvent paraître anodines, mais elles conditionnent directement les choix et l'orientation que les producteurs souhaitent donner à leur exploitation (problématiques de stockage de la production ou de nouvelles machines). 
- L
es constructions neuves, qui sont la plupart du temps réalisées à partir de matériaux composites (structure acier, enveloppe tôle), plus rarement de matériaux bio-sourcés (structure et platelage bois). Celles-ci sont plus adaptées aux besoin actuels des agriculteurs et présentent souvent des dimensions plus importantes que les hangars historiques. 

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AUJOURD'HUI
BÂTI UNIFORMISÉ

Prédominance constructive : matériaux génériques, préfabrication... 
Formes architecturales courantes : pavillons, maisons catalogue... 
Dynamique des centre-bourgs : vacance du bâti ancien vs. construction de lotissements, disparition des services locaux.

APRÈS-GUERRE (POST 1945)

RECONSTRUCTION 

Urgence du relogement, impératifs économiques, avancées techniques (préfabrication, béton, etc.). 
Uniformisation, abandon progressif des matériaux biosourcés, disparition des filières locales et des savoir-faire traditionnels. 

GUERRES MONDIALES (XXe)

DESTRUCTION
Bombardements, disparition d'une grande partie du patrimoine. 
Traumatisme pour les habitants, apparition du complexe de la « Champagne moche ». 

PRÉ-XXe
CONSTRUCTION TRADITIONNELLE 

Prédominance constructive : matériaux locaux (contextes régionaux) et peu transformés (bois, pierre, brique, terre, etc). 
Formes architecturales courantes : architectures vernaculaires typologiquement identifiables (usages) 
Dynamique des centre-bourgs : diversité des activités (commerces, services)

Palimpseste associé

Tissu bâti 

Type de carte 

Frontières 

Clés de lecture

La carte est divisée par quartiers qui représentent les différents lieux de l’échantillon analysé. Ces quartiers sont proportionnés selon la superficie qu’ils occupent par rapport à la superficie totale (échelle de la commune). Deux autres cercles sont placés autour de la cible intérieure. Ils constituent les échelles plus larges : celle de l’intercommunalité et de la région. De ce fait, plus on se dirige vers l’extérieur du cercle, plus on se situe loin de l’échantillon de départ. Il s’agit d’une lecture par imbrications d’échelles.

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© Margaux Duroussay, Amélie Lorgeoux, Capucine Madelaine

ENSA Paris-Belleville - PFE Architecture de reconquête : Cyril Ros et Armand Nouvet, avec Marie Defay et David Albrecht

 

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