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Résurgences vernaculaires

Vendangeoir

Traditionnellement, toutes les exploitations viticoles comprenaient un dortoir destiné à loger les vendangeurs durant la période de récolte (en moyenne, 100 000 travailleurs sont recrutés chaque année). Le « vendangeoir » était généralement intégré à un vaste corps bâti organisé autour d’une cour, comprenant également le pressoir et diverses installations logistiques (cuisine, réfectoire, remise, cellier polyvalent, etc.). Ce lieu de convivialité est aujourd’hui en passe de disparaître : la réglementation  concernant l’hébergement des saisonniers a récemment beaucoup évolué et impose désormais des normes particulièrement contraignantes (interdiction d’installer des lits superposés, séparation hommes / femmes, maximum de douze travailleurs par chambre, minimum de 4,5 m² par occupant, etc.). Le recul de cette tradition d’accueil entraîne des difficultés pour les vignerons à trouver des vendangeurs. De plus en plus d’exploitants ont recours à des sociétés d’intérim et à une main d’oeuvre étrangère, généralement originaire d’Europe de l’Est. Plusieurs scandales ont récemment éclaté sur les conditions d’hébergement des travailleurs étrangers, impliquant notamment certaines Maisons de Champagne.
De manière générale, la typologie du vendangeoir pose la question de la temporalité du bâti viticole, dont certaines constructions ne servent que sur une toute petite période de l’année (vacance saisonnière). Les vignerons se montrent généralement réceptifs à ce sujet et considèrent avec intérêt la possibilité d’une complémentarité d’usages ; en pratique, de tels projets sont néanmoins particulièrement complexes à mettre en place et ne peuvent reposer uniquement sur l’initiative des exploitants (manque de temps à consacrer à cette activité annexe et de compétences spécifiques)… 

Type de carte 

Frontières 

Clés de lecture

La carte est divisée par quartiers qui représentent les différents lieux de l’échantillon analysé. Ces quartiers sont proportionnés selon la superficie qu’ils occupent par rapport à la superficie totale (échelle de la commune). Deux autres cercles sont placés autour de la cible intérieure. Ils constituent les échelles plus larges : celle de l’intercommunalité et de la région. De ce fait, plus on se dirige vers l’extérieur du cercle, plus on se situe loin de l’échantillon de départ. Il s’agit d’une lecture par imbrications d’échelles.

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© Margaux Duroussay, Amélie Lorgeoux, Capucine Madelaine

ENSA Paris-Belleville - PFE Architecture de reconquête : Cyril Ros et Armand Nouvet, avec Marie Defay et David Albrecht

 

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