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Résurgences vernaculaires

Ferme 

Les fermes représentent un marqueur historique particulièrement présent sur le territoire champenois. Bien que les villages aient dans la majorité des cas connu des transformations plutôt génériques (implantations de lotissements, standardisation des nouvelles constructions), ils restent ponctués par ces imposants corps de bâti, dans un état d'entropie plus ou moins avancé. Cette typologie est facilement repérable, puisqu'elle se distingue généralement par sa morphologie en U articulée autour d'une cour ouverte. Dans certains cas, seule une partie de l'ensemble bâti a résisté aux aléas du temps (dégradation, destruction, etc.) : quelques indices subsistent alors pour en indiquer l'ancienne emprise (morceaux de murs, délimitation parcellaire, etc.). Les fermes portent souvent les traces de l'évolution constructive de la région : leurs murs se sont transformés au fil des années en patchwork de matériaux sédimentés (briques et pierre meulières apparentes ou recouvertes de crépis, trous comblés par du torchis puis du mortier, couvertures en ardoise ou en tôle, etc.) qui témoignent à la fois des tendances successives et des moyens de leurs propriétaires.

En termes d'usage, beaucoup de fermes ne remplissent aujourd'hui plus leur fonction d'antan : un petit nombre continue d'accueillir des exploitations agricoles, quand d'autres sont investies uniquement comme domicile et certaines sont laissées à l'abandon. La forte vacance de cette typologie permet presque de parler de « gisement », qui ouvre la porte à des projets de réhabilitation. 

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AUJOURD'HUI
BÂTI UNIFORMISÉ

Prédominance constructive : matériaux génériques, préfabrication... 
Formes architecturales courantes : pavillons, maisons catalogue... 
Dynamique des centre-bourgs : vacance du bâti ancien vs. construction de lotissements, disparition des services locaux.

APRÈS-GUERRE (POST 1945)

RECONSTRUCTION 

Urgence du relogement, impératifs économiques, avancées techniques (préfabrication, béton, etc.). 
Uniformisation, abandon progressif des matériaux biosourcés, disparition des filières locales et des savoir-faire traditionnels. 

GUERRES MONDIALES (XXe)

DESTRUCTION
Bombardements, disparition d'une grande partie du patrimoine. 
Traumatisme pour les habitants, apparition du complexe de la « Champagne moche ». 

PRÉ-XXe
CONSTRUCTION TRADITIONNELLE 

Prédominance constructive : matériaux locaux (contextes régionaux) et peu transformés (bois, pierre, brique, terre, etc). 
Formes architecturales courantes : architectures vernaculaires typologiquement identifiables (usages) 
Dynamique des centre-bourgs : diversité des activités (commerces, services)

Palimpseste associé

Tissu bâti 

Type de carte 

Frontières 

Clés de lecture

La carte est divisée par quartiers qui représentent les différents lieux de l’échantillon analysé. Ces quartiers sont proportionnés selon la superficie qu’ils occupent par rapport à la superficie totale (échelle de la commune). Deux autres cercles sont placés autour de la cible intérieure. Ils constituent les échelles plus larges : celle de l’intercommunalité et de la région. De ce fait, plus on se dirige vers l’extérieur du cercle, plus on se situe loin de l’échantillon de départ. Il s’agit d’une lecture par imbrications d’échelles.

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© Margaux Duroussay, Amélie Lorgeoux, Capucine Madelaine

ENSA Paris-Belleville - PFE Architecture de reconquête : Cyril Ros et Armand Nouvet, avec Marie Defay et David Albrecht

 

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